Page réalisée sur la base d'un projet pédagogique : classes de 4ème du Collège François Grudé de Connéré (Sarthe).

- LES OISEAUX -

Le parc de Kylemore, refuge des oiseaux

Les oiseaux sont-ils nos alliés, comme le chante Sean en jouant de la harpe?

« Le site avait été récemment choisi pour réintroduire en Irlande l'aigle des mers : le pygargue. Cette espèce avait disparu de l'île depuis plus d'un siècle. »

Ce fut en tout cas ce que William lut sur un panneau d'information.

 

 

Le pygargue :
rapace diurne de la taille d'un aigle royal. Le refuge de Kylemore convient à ce piscivore qui pourra pêcher à la surface du lac. Imagine-le, les ailes à demi pliées, les serres tendues en avant dans l'axe des yeux : il tombe presqu'à la verticale sur le poisson qu'il saisit avant de reprendre son vol, s'égouttant d'une brusque secousse. Il part s'isoler sur un arbre ou un rocher, fier comme une sentinelle.

 

 

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Présages et incantations...

Comme en présage avant son départ pour l'Irlande, William avait arrêté son regard : "Un grand oiseau s'éleva à cet instant du jardin. Je pointai mon nez à la fenêtre et le vis prendre la direction du soleil couchant."

Le soleil est un phare : le soleil qui se lève fait renaître la lumière au solstice d'hiver. Peut-être éclairera-t-il le mystère qui entoure Fiona. Car à la clarté de la pleine lune,  ce que vit William, d'une autre fenêtre, dans un autre jardin : "Etait-ce un rituel magique, une incantation à la lune ?"

 

"Je me levai en hâte, écartai légèrement un pan du rideau et restai pétrifié : Fiona venait d'entrer dans la cage du grand aigle. Sa silhouette se découpait dans la nuit grâce à la clarté de la pleine lune. Arrivée près du rapace, elle s'accroupit et ne bougea plus. L'oiseau poussa un cri strident et s'envola à travers la volière en décrivant des cercles silencieux." 

Décidément, il faut regarder par les fenêtres ! La solution est-elle là, sous les yeux de William ? "D'épais rideaux occultaient une fenêtre. J'en écartai les pans et découvris, à la clarté de la lune, une large vue sur le parc avec les volières, la colline et le lac.
- Où est passée Fiona ?"

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Le nord magnétique...

William se perd et se retrouve en écoutant son coeur et son corps. Fiona peut l' aider.

"Je pivotai à nouveau d'est en ouest, lentement, et perçus soudain une légère tension musculaire au niveau du thorax. Je regardai la boussole et découvris que j' étais exactement face au nord."

"Pour ressentir l'eau, le sourcier fait comme s' il  était un arbre qui va chercher  l'eau avec ses racines ; son corps est comme une antenne, l'eau émettant des ondes. On prend la baguette et si on est prêt à le faire, on trouve l'eau. C' est pour cela que Fiona apprend à William à trouver le nord magnétique. Peut-être que les oiseaux fonctionnent comme cela." (Eric SIMARD janvier 2001)

 

 

Peut-on s' orienter sans le soleil, le nord magnétique et la mémoire des lieux?

Fiona ne pouvait être qu' un oiseau migrateur, un "grand oiseau" en tous cas, pas un oiseau des îles qu' on capture pour qu' il imite les hommes.
                  "Je ne suis pas un perroquet."

 

 

 

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